
Je suis un frère chrétien de l’Église du Christ au Congo. Je travaille au Secrétariat Général de l’Environnement depuis plusieurs années. Révolté par ce que je lis dans la presse ce dernier temps, pour un dossier dont j’ai la maîtrise, j’ai jugé utile d’éclairer la lanterne des congolais. Une manière pour moi, comme frère et connaisseur de l’affaire dont je vais parler en quelques lignes, de lutter contre l’intox qui domine notre politique. Voici les faits :
Dans le cadre de la politique mondiale sur la préservation de la nature, afin de soulager la couche d’ozone qui est trouée, avec son lot de conséquences que nous connaissons tous, les forêts de la RDC ont été sélectionnées pour servir de poumon de la planète. C’est alors qu’une revue forestière a été faite avec le concours de la banque mondiale de 2005 à 2013. Huit années pour prospecter à fond les données et pour ressortir l’accord qui a été signé entre les parties en 2013.
Au terme de cet accord, des engagements financiers étaient pris par la banque mondiale comme mesure compensatoire au profit de la RDC qui, de son côté, était aussi soumise à certaines contraintes. 16 concessions forestières furent alors rétrocéder au pays, qui pouvait en disposer à sa guise. Je tiens à rappeler ici que nous sommes en 2013.
Le ministre de l’Environnement Bienvenu LIYOTA n’a été nommé à ce poste qu’au mois de novembre 2014.
Comme il est de coutume, les services du Secrétariat Général avaient référencé un certain nombre de dossiers pour les porter à sa connaissance. Dans le lot se trouvait un dossier de cession de 3 concessions forestières autorisées par son prédécesseur, en accord avec le conseil des ministres.
C’est alors que, dans le cadre de la continuité de l’action publique, ce dossier parmi tant d’autres, a attiré son attention. Mais la lenteur administrative ne lui a pas facilité la tâche. Il a donc quitté ses fonctions de suite du remaniement du Gouvernement, sans mener ce dossier jusqu’au bout.
A l’arrivée de son successeur, pour des raisons que l’on ne peut comprendre, green peace à accentué la pression contre son successeur, en l’enjoignant d’annuler ce dossier, qui faisait pourtant partie des 16 concessions autorisées par la banque mondiale. Ce qui fut fait, en accord avec le conseil des ministres.
Même le rapport de l’IGF qui fait scandale dans ce dossier ne l’accable nulle part. D’où viendrait que son nom soit cité abusivement en première ligne ?
L’enquête de l’IGF qui produit ce rapport a été diligentée par le premier ministre Ilunga Ilukamba, comme l’atteste sa correspondance datée du 15 juin 2020 que je joins à ce témoignage.
Comme tous peuvent la lire, cette correspondance dénonce des faits à partir de 2016, une époque où Bienvenu LIYOTA n’était plus ministre de l’environnement. Vouloir transformer un innocent en coupable appelle à l’assistance de plusieurs avocats devant le tribunal de la vérité.
Avant même la nomination du gouvernement Ilunga Ilukamba, plusieurs ministres du gouvernement Bruno TSHIBALA étant élus députés nationaux, certains ont fait le choix de rejoindre le parlement, en démissionnant de leurs postes de ministre. Le ministre de l’environnement AMATOBE au moment des faits faisait partie de ce groupe. C’est alors que son intérim fut accordé au ministre Franck MALILA.
Ce dernier, dans une correspondance datée du 5 avril 2019 que je joins aussi à la présente, a sollicité auprès du premier ministre l’autorisation de suspension de certaines concessions référencées depuis 2016. Encore une fois, Bienvenu LIYOTA n’était plus ministre de l’environnement à cette date. La calomnie à laquelle il faut associer de la méchanceté gratuite à laquelle il fait l’objet par une certaine opinion est incompréhensble.
Pour les congolais soucieux de la vérité, les faits qui vous sont décrits ici sont l’œuvre d’une personne qui maîtrise ce dossier et personne ne saurait les contester. Je n’attends rien de personne en retour. La vérité elle-même sait rémunérer ceux qui font sa promotion.
Un congolais qui est passionnée par la vérité
[everwpvisitcounter]