Jeudi 12 mai 2022, le Chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi, a procédé au lancement d’un Séminaire sur l’éthique et la déontologie militaire au sein des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
Prévu pour deux jours, soit du 12 au 13 mai, ce séminaire se tient au Groupement des Ecoles Militaires (Centre Supérieur Militaire).
Lors de ce lancement, Félix Tshisekedi a, dans son mot d’ouverture, appelé les participants à ces assises à plus de discipline. Au passage, il a fustigé toutes les mauvaises pratiques qui gangrènent les Forces armées de la République Démocratique du Congo (RDC).
Selon la communication de la présidence, le commandant suprême a rejeté toute idée d’alliance entre les forces régulières de la RDC et d’autres groupes armés.
Félix Tshisekedi a par cette occasion profité de réaffirmer sa volonté de poursuivre la réforme au sein de l’armée, en promettant une montée en puissance des FARDC.
Notons que cette position de Félix Tshisekedi, Président de la République, intervient après la déclaration de Denis Mukwege du 10 mai dernier, qui avait plaidé pour la réforme du secteur de la sécurité et le changement de tactiques pour combattre l’ennemi.
A Abidjan en Côte d’Ivoire devant la communauté congolaise, Félix Tshisekedi avait indiqué que les éléments des FARDC et de la police Nationale sont complices à l’insécurité qui occupe l’espace Est de la RDC.
Ce discours suscitera quelques heures après des réactions de plusieurs acteurs politiques congolais, dont celle de Martin Fayulu qui invitait le locataire du palais de la nation à s’assumer, à la place de toujours rejeter la faute sur les autres.
Equipe de rédaction
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