Lors du 53ème conseil des ministres tenu vendredi 13 mai dernier en présentiel à la cité de l’Union Africaine à Kinshasa, le Président de la République Félix Tshisekedi a soulevé les difficultés auxquelles fait face la Régideso en approvisionnement en intrants pour le traitement de l’eau.
C’est le Ministre de la communication et médias, porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, qui l’a fait savoir dans le compte rendu du 53ème Conseil des ministres lu hier vendredi sur la Radio Télévision Nationale Congolaise, RTNC.
Patrick Muyaya a indiqué que dans son intervention, le Chef de l’Etat avait évoqué les difficultés auxquelles fait face la Régideso en approvisionnement en intrant, pour le traitement de l’eau, laquelle est observée sur l’ensemble de ses sites répartis dans le pays, qui impacte la desserte en eau potable dans les grandes villes, particulièrement à Kinshasa et Matadi.
Au niveau national et provincial, a affirmé Félix Tshisekedi dans sa communication, l’Etat reste l’un des grands clients de cette entreprise étatique. Il a donc l’obligation de s’acquitter régulièrement de payements de ses factures de consommation d’eau, à travers des institutions prises en charge.
A cet effet, vu l’ampleur de cette situation, le premier citoyen du pays a chargé le Premier ministre Sama Lukonde d’instruire le ministre du budget et celui des finances, pour un décaissement trimestriel régulier d’au moins la valeur d’une commande d’intrant, afin de permettre le fonctionnement régulier de tous les centres de production et assurer ainsi une desserte en eau.
Il sied de souligner que la problématique de l’eau dans la ville de Kinshasa et ailleurs pose d’énormes difficultés. Les consommateurs d’eau ne cessent de se lamenter suite à la pénurie d’eau potable à la pompe : plusieurs quartiers de 24 Communes sont des victimes d’approvisionnement d’eau et de servent parfois d’eau de forage.De son côté, la Regideso, qui est une régie de traitement et de distribution d’eau, justifie souvent ce désagrément par les travaux d’entretiens de canal d’eau et manque d’intrants à sa disposition.
Or, dans les années 90, cette entreprise avait la réputation d’être le service public de l’eau le plus remarquable d’Afrique. Mais depuis un temps, ses multiples abonnés insatisfaits déclarent le contraire.
Equipe de rédaction
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