Le Général Yav Mushid confirme la présence des policiers clandestins non armés dans le Haut-Katanga

Mercredi 18 mai, l’Inspecteur Général Adjoint de la Police Nationale Congolaise (PNC), le Général Yav Mushid a, lors d’une parade spéciale de la PNC organisée au Camp-Est à Lubumbashi, confirmé la présence des policiers clandestins non identifiés dans le Haut-Katanga.

Il a immédiatement annoncé le début d’un processus d’identification de tous les policiers en situation irrégulière dans cette province.

« Sincèrement, ces policiers existent. Ils existent ici au Haut-Katanga. Les policiers irréguliers, nous devons les remettre sur le rail. Ils doivent se soumettre à l’organigramme et fonctionnement de la police congolaise », a-t-il précisé.

Le Général Yav Mushid invite ces éléments de la police à régulariser leur situation dans la province, avant que les mesures ne soient prises.

« Le policiers démissionnaires doivent régulariser leurs situations au Katanga. S’ils ne les font pas, les mesures tomberont. Puisque en ce moment, ils sont irréguliers. Posant des actes contraires à la loi, et ne touchant aucun solde. Quelqu’un qui n’est pas payé, un mois ou deux, ils tracassent et visitent la paisible population », a-t-il martelé.

L’inspecteur général adjoint de la PNC était accompagné des hauts gradés de la Police du Haut-katanga et du chargé des ressources humaines, qui a, à son tour, expliqué aux policiers à se faire identifierw afin d’être aidés à s’installer où ils voudront mais reconnus par la hiérarchie.

Contrairement à l’annonce du gouverneur du Haut-katanga, Yav Mushid a rassuré que ces hommes ne sont pas porteurs d’armes.

« Je le dis et je suis en train de crier pour me faire entendre puisque je suis en contact avec toutes les provinces pour qui, les démissionnaires sont ici, les commissaires provinciaux m’ont confirmé que ces gens sont partis et les armes sont dans leurs dépôts », a expliqué Yav Mushid en mission à Lubumbashi.

Rappelons que lors des travaux de la table ronde katangais-kasaïns, organisée en avril dernier à Lubumbashi, le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, avait déclaré devant les journalistes Lushois que 750 éléments de la police ont fuit le Grand-Kasaï vers le Katanga avec des armes et munitions de guère, ce qui est à la base de l’insécurité dans la province.

Equipe de rédaction

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