La mise en service de la centrale hydroélectrique de Kakobola a été projetée avant la fin du mois d’avril 2023. Ceci ressort d’un compte rendu de la 57ème réunion du Conseil des ministres présidée par le Président de la République Félix Tshisekedi, via la visioconférence.
Selon Patrick Muyaya, Porte-parole du Gouvernement Sama Lukonde, Félix Tshisekedi a relancé la coopération entre l’Inde et la RDC pour finaliser les travaux de cette centrale hydroélectrique.
« Dans le souci de finaliser les travaux de construction de la Centrale hydroélectrique de Kakobola, le Président de la République a relancé, à travers une mission diligentée en Inde, la coopération entre les deux pays », a-t-il indiqué dans le compte rendu du vendredi 10 juin 2022.
Ce processus, poursuit le ministre de la communication et des médias, a abouti à l’obtention, de la part du Gouvernement de l’Inde, du règlement heureux des dossiers mis en veilleuse, notamment celui de la construction des lignes et réseaux de distribution de la centrale de Kakobola dans la province du Kwilu.
Sur ce, Nicolas Kazadi, Ministre des Finances, a été invité à débloquer les fonds nécessaires correspondant à la contrepartie de la République Démocratique du Congo à ce projet et à examiner, avec tous ses services, les possibilités d’accorder toutes les facilités nécessaires au contractant indien pour qu’avant la fin du mois d’avril 2023, les Villes de Kikwit, Gungu et Idiofa soient effectivement alimentées en électricité produite par la centrale de Kakobola.
Signalons que le Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité, Olivier Mwenze Mukaleng, est en mission officielle dans la province du Kwilu, pour inspecter, évaluer l’état d’avancement de ces travaux relancés et en assurer un suivi efficace pour leur achèvement dans le délai annoncé.
Lancés en 2016, les travaux de la centrale hydroélectrique de Kakobola ne sont toujours pas finis. Les lignes de transport d’électricité de cette centrale ne sont pas encore construites, situation qui suscite des indignations au sein des sociétés civiles de Gungu et d’Idiofa.
Ces dernières déplorent « la mauvaise foi » des Gouvernements qui se sont succédé après Matata Ponyo qui avait annoncé la fin de travaux proprement dits de ce barrage en 2016, lors de son passage en ce lieu.
Equipe de rédaction
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