
Devant la presse ce mardi 14 juin 2022 à Kinshasa, Claude Ibalanky, Haut-Représentant du Chef de l’Etat, s’est exprimé au sujet d’une main tendue des rebelles du M23 au Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi.
Le Coordonnateur du Mécanisme National de Suivi (MNS) a réitéré la détermination du pouvoir de Kinshasa à protéger l’intégrité territoriale et à protéger la population congolaise.
« Nous avons dépassé certaines étapes, aujourd’hui nous ne sommes plus à l’époque de poser des conditions pour la paix. La population n’a pas le temps d’entendre les politiciens et les groupes armés en train de discuter sur des conditions préalables », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter :
« Aujourd’hui c’est la paix ou rien. Si le M23 veut faire la paix, il n’a qu’à déposer les armes d’abord, à cesser le feu unilatéralement, à vider le territoire occupé de Bunagana jusqu’à Chanzu et partout. Ils doivent dégager le territoire occupé ensuite ils doivent rejoindre le processus de P-DDRCS », a martelé Claude Ibalanky, Coordonnateur du Mécanisme National de Suivi.
Cependant, ce proche du Président Tshisekedi souligne qu’au stade actuel, que ça soit la paix ou la guerre, le résultat ultime attendu demeure la restauration totale de la paix.
Rappelons que le M23 avait affirmé hier lundi 13 juin d’avoir pris le contrôle de la cité frontalière de Bunagana, important centre commercial de la province du Nord-Kivu, dans le Territoire de Rutshuru. Ce mouvement a indiqué dans son communiqué qu’il reste ouvert pour une issue pacifique.
« Notre mouvement réaffirme son engagement à poursuivre la recherche de la réponse à ses revendications par des voies pacifiques. Ainsi, nous demandons, une fois de plus, au président de la République, de saisir cette opportunité pour mettre fin à la violence que provoque cette guerre inutile et ouvrir des négociations directes avec notre mouvement pour éteindre définitivement le conflit », peut-on lire dans leur déclaration.
Ce mardi 14 juin, les combats ont repris entre les Forces Armées Congolaises et les rebelles du M23. Selon les sources locales, les FARDC seraient à la porte de Bunagana pour reprendre la situation à main, après avoir délogé ces terroristes de Premidis.
Equipe de rédaction
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