
François Beya Kasonga, Conseiller spécial en matière de Sécurité de Félix-Antoine Tshisekedi m, est en détention depuis le 05 février dernier, à l’Agence Nationale de Renseignement (ANR), suite à une affaire relevant de la sûreté de l’Etat. Seuls les enquêteurs de l’ANR disposent des indices sérieux attestant d’agissements d’atteinte à la sécurité nationale », avait indiqué un communiqué de la présidence lu sur la chaise nationale, RTNC.
Plusieurs proches du Président Félix Tshisekedi laisseraient entendre que le pouvoir avait frôlé le pire et que des arrestations de hauts gradés allaient avoir lieu. Cependant, aucune interpellation au sein de l’armée n’a été communiquée.
Il y a déjà 31 jours consommés que François Beya n’a pas encore été présenté devant un juge et aucune annonce n’a été faite quant aux éventuelles avancées de l’enquête.
A la présidence de la République, l’on fait entendre que les investigations sont toujours en cours, que les indices sont sérieux, mais que tout n’est pas à étaler sur la place publique.
Entre-temps, l’entourage de Francois Beya demande sa libération. Les membres de sa famille biologique étaient réunis mercredi 02 mars lors de la création d’un groupe de pression « Free Francois Beya ».
D’après les proches de ce géant de la sécurité nationale, il n’y a pas encore une mise en accusation formelle. « Soit on le remet en liberté, soit on l’envoie devant un juge », plaide un des ses frères.
Quant à la société civile, des voix se sont levées. L’ONG « La Voix des sans Voix » a demandé aux Autorités congolaises de tout mettre en œuvre pour humaniser les conditions de détention de François Beya qui demeure un être humain et ce, quels que soient les faits lui reprochés.
Dieudonné SHAMBA