Fin de l’insécurité en Ituri : Le Gouverneur militaire Johnny Luboya appelle les congolais à la patience

Réagissant à la demande de certains congolais, y compris des députés qui souhaitent la fin de l’Etat de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord Kivu, le lieutenant-général Luboya Nkashama Johnny a indiqué devant la presse locale que, pendant cette période exceptionnelle, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) travaillent jour et nuit pour mettre fin aux violences des rebelles dont l’ADF et la CODECO, malgré leur résistance.

Pour lui, il est encore tôt de demander la fin de l’Etat de siège. D’où, il appelle le peuple congolais à la patience.

« Je pense aussi que les congolais devaient quand-même être un peu patients. Ce n’est pas le premier cas au Congo où nous avons des groupes armés et les terroristes. Nous avons un cas très récent ici au Mali où les français avec tous les matériels qu’ils détenaient, mais n’ont pas réussi. Alors, nous, nous n’avons qu’une année ici, si les gens veulent qu’on arrête bon ! Nous, on n’est là pour mettre la sécurité. Le problème, c’est l’état final recherché », a-t-il déclaré le mardi 10 mai dernier, en escale à Goma dans la province du Nord-Kivu, alors qu’il provenait de Bunia, Chef-lieu de la province de l’Ituri, en partance pour Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo un(RDC).

Par la même occasion, le chef de l’exécutif provincial a regretté que la mort des vaillants militaires qui sont tombés sur le champ pendant cette période d’Etat de siège ne soit pas considérée dans la classe sociale et politique du pays, chose qu’il qualifie de péché.

« Je ne pouvais pas vous faire peur. Si je vous donne le chiffre des hommes en uniforme qui meurent chaque jour ici, vous n’allez pas en convenir. Je peux dire que c’est un péché de jeter de l’aupobre sur ce cas », regrette le gouverneur militaire de l’Ituri.

Rappelons que la mesure de l’Etat de siège a été instaurée dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri par le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi, depuis le 06 mai 2021. Mais en dépit de cette mesure exceptionnelle, l’insécurité bat toujours son plein dans ces deux provinces.

Equipe de rédaction

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