
Une erreur ? Une faute ? Une complicité de ses agents ?
Autant de questions qui ne trouveront des réponses que devant la justice. En dehors des ragots des réseaux sociaux, une chose est vraie : le siège de cette banque est scellée sur décision de la justice. Une opération mal exécutée met en cause la banque.
Le dossier ASTALIA vs OCTAVIA crée des victimes collatérales. Reste à vérifier si la banque elle-même ou certains de ses agents sont complices.
Au lieu de limiter les choses dans un cercle privé, la banque s’expose et a fait le choix de la mauvaise publicité. Elle communique un peu, trop même, sans se montrer tendre envers son client à qui elle a fait perdre beaucoup d’argent. En procédant de la sorte, qu’elle assurance donne-t-elle à ses propres épargnants ?
Voici les faits :
ASTALIA bénéficie d’un jugement indélicat et frauduleux contre OCTAVIA. Même dans la folie dudit jugement rendu par le tribunal de commerce de Kolwezi, le juge interdit le recouvrement de la somme de 70 millions des dollars décidë au profit de ASTALIA et ce, jusqu’au jugement définitif.
Alors que l’affaire était encore pandante au tribunal de commerce de Kinshasa, ECOBANK vide le compte de son client NB MINING AFRICA, qui n’était pourtant pas partie prenante au procès afférent. Pathétique !
L’argument avancé par eux pour couvrir une telle forfaiture est extrêmement léger et ridicule.
Qu’une banque s’octroie elle-même le droit d’apprécier la corrélation existant entre deux entités distinctes devient un danger pour leurs propres clients. N’est-il pas normal pour NB MINING AFRICA de réclamer son agrément indûment versé à un tiers, alors qu’ elle ne doit absolument rien à ce dernier ?
Qui devons nous condamner dans cette affaire ? NB MINING AFRICA qui réclame ses sous ou ECOBANK qui a mal payé ? Toutefois, le fait pour la justice de prendre un acte de saisie de l’immeuble de cette banque sur le boulevard du 30 juin, est déjà à suivre.
Rédaction ECHOCONGO.NET