Affaire Brigade spéciale de l’UDPS : Augustin Kabuya désavoue totalement ces personnes et exige leur arrestation immédiate

Dans sa déclaration du 19 juin 2022, le Parti politique Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a fermement condamné le caractère violent des vidéos qui circulent dans les réseaux sociaux.

Selon son Secrétaire Général Augustin Kabuya, l’UDPS ne reconnaît pas ces personnes comme ses Membres, avant de demander aux services de sécurité de se saisir du dossier pour déférer devant la justice toutes les personnes apparaissant dans les vidéos sur la toile.

« L’UDPS condamne avec véhémence les vidéos qui circulent dans les réseaux sociaux montrant quelques individus clairement identifiables s’acharnant sur d’autres citoyens, répandant les discours tribalistes et xénophobes. Elle ne reconnaît pas ces personnes comme faisant partie de ses rangs et les désavoue totalement », a déclaré Augustin Kabuya.

Et de poursuivre :

« L’UDPS demande instamment à la Police Nationale Congolaise et aux services de sécurité de se saisir de toutes les personnes apparaissant dans lesdites vidéos et de les déférer, sans délai, devant la justice pour qu’elles répondent de leurs actes », peut-on lire dans la déclaration de ce parti présidentiel.

Par ailleurs, ce parti au pouvoir fortifie le peuple congolais et lui demande, une fois de plus, de demeurer vigilant, de ne pas céder ni à la panique ni à la provocation, et de continuer à soutenir, sans relâche, le Chef de l’Etat et les veillants soldats des FARDC qui se battent au front la libération totale du Congo agressé par l’armée de Paul Kagame.

Il est noté que, dans les vidéos qui font les tours des réseaux sociaux depuis le week-end dernier, un groupe se revendiquant de la « Brigade Spéciale de l’UDPS/Force du Progrès », avait effectué une descente devant le magasin « Yesu Ni Jibu » situé dans la commune de Bandalungwa à Kinshasa, spécialisé dans la vente de produits frais du Kivu. Les jeunes de cette brigade étaient armés de machettes et de bâtons, soutenus par quelques jeunes du quartier qui chantaient en lingala : « rwandais yo, toko kata yo kingo ».

Equipe de rédaction

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