Le député national Claudel-André Lubaya dresse un bilan sombre de l’année 2022 en RDC, qui s’achève dans quelques jours.
Dans un message de vœux adressé à ses compatriotes, ce député national note une année éprouvante pour la République Démocratique du Congo et pour certains d’entre les congolais. Pour lui, avec notamment la montée du chômage, la Nation s’est fracturée.
« L’année 2022, qui arrive à termes dans quelques jours, aura été, comme les précédentes, éprouvante pour notre Nation et pour certains d’entre nous. Avec la spirale du chômage et la dégradation du pouvoir d’achat, l’angoisse nationale s’est accentuée. Le social s’est détérioré et la crise s’est aggravée. Les tensions se sont accrues. La Nation s’est fracturée et l’unité nationale s’est effritée. Notre vivre ensemble s’est sensiblement érodé », note Claudel Lubaya dans un document.
En outre, pour l’année 2022, l’élu de Kananga note également des menaces contre l’Etat de droit, suite à une justice qui, selon lui, a perdu ses notes de noblesse et une Cour constitutionnelle caractérisée par des arrêts dépourvus de toute pertinence juridique.
A l’en croire, l’espace politique s’est également rétréci et l’autorité de l’État s’est affaissée. Le pays continue à tourner en rond, emballé par la mystification, l’autocensure et le déni de réalité.
Aussi, indique son message, « en 2022, l’intégrité territoriale de la RDC et sa souveraineté ont été sérieusement affectées. Convoité et moqué par ses voisins, le pays peine à construire une armée à même de défendre son indépendance ».
Le député national Lubaya, note, au delà de ce qui précède, des progrès dans quelques secteurs de la vie nationale. Mais, ajoute t-il, ces progrès n’ont pas été ressentis par le citoyen « durement frappé par la crise ».
« D’immenses défis persistent. Il faut les relever pour donner du contenu social à l’alternance et tenter de muer les promesses en actes, à une année des élections et de la fin du quinquennat », insiste t-il.
Selon lui, 2023 devra être pour la RDC une année « d’introspection et de remise en question pour un sursaut démocratique ».
Il parle d’un « rendez-vous ultime pour dissiper les malentendus, apaiser les exaspérations, lever les doutes, fédérer les énergies, et construire une alternative à même de susciter de l’espérance ».
Rédaction ECHOCONGO.NET