Parti à Bukavu mardi 27 septembre dernier, en province du Sud-Kivu, pour participer à l’inauguration d’un bloc opératoire de l’Hôpital Général de Référence de Panzi qui a eu lieu ce jour, François Hollande, ancien Président de la République Française, s’est exprimé sur la situation sécuritaire qui prévaut à l’Est de la République Démocratique du Congo.
A en croire ses propos, la force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) qui sera déployée dans la zone des conflits armés à l’Est de la RDC soit de « courte durée » et offensive avec un contact direct, il faut une force d’action.
Il a affirmé qu’il y a des violences partout là où il y a des guerres, mais on parle moins des violences commises en RDC que d’autres endroits de la planète.
« Il est important qu’ici dans l’Est du Congo, la France et plusieurs personnalités travaillent pour que ces crimes ne restent pas impunis », a fait savoir Francois Hollande.
Au sujet des violences faites à la femme, il a recommandé que ces actes méritent à la fois la condamnation la plus ferme et justice la plus ferme aussi.
Signalons que les troupes Kenyannes ont été déjà déployées à l’Est de la RDC, dans le cadre de la force régionale des États d’Afrique de l’Est, afin de combattre les groupes armés qui assaillent la région.
Ces troupes, dont le nombre n’a pas été dévoilé, sont entrées par la localité de Ishasha, à la frontière entre la RDC et l’Ouganda, ont annoncé des médias kenyans lundi dernier.
Ces troupes Kenyannes ont été précédées par le déploiement des matériels en provenance de l’Ouganda via la frontière de Kasindi depuis le 19 septembre dernier, selon le ministère congolais de la Défense.
La force régionale de l’EAC sera composée des troupes du Kenya, de la Tanzanie, du Burundi et du Sud-Soudan.
Ceci après que les dirigeants d’Afrique de l’Est aient conclu un accord depuis le 20 juin dernier sur la mise en place de cette force régionale pour tenter de mettre fin au conflit armé qui trouble l’Est de la RDC depuis près de 30 ans. Cette décision a été prise sur fond d’animosité entre la RDC et le Rwanda, alimentée par la résurgence du Mouvement du 23 Mars (M23).
Cette rébellion vaincue en 2013 par l’armée congolaise et les Casques bleus de la mission de l’ONU, a repris les armes fin 2021, en reprochant à Kinshasa de ne pas avoir respecté les accords pour la démobilisation et la réinsertion de ses combattants.
Kinshasa accuse le Rwanda de leur fournir une assistance, ce que Kigali dément.
Rédaction ECHOCONGO.NET
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