La société civile du Nord-Kivu avait lancé la semaine dernière, à travers des tracts, l’appel de deux journées mortes pour exiger le départ de la mission onusienne en République Démocratique du Congo (MONUSCO), la levée de l’Etat de siège instauré depuis le mois de mai 2021, et la récupération de la cité frontalière de Bunagana occupée par les rebelles du M23 depuis le 12 juin dernier.
Les journées du Lundi 26 et Mardi 27 septembre devraient être mortes, selon la volonté des acteurs de la société civile, pour faire passer leur message.
Pour la journée de ce lundi 26 septembre, les activités sociales et économiques ont tourné au ralenti à Goma, Chef-lieu de la province du Nord-Kivu, qui est sous l’Etat de siège.
Les sources concordantes surplace renseignent que plusieurs écoles n’ont pas ouvert leurs portes, les élèves ont été vus en chemin de retour vers la maison.
Elles renseignent aussi que le marché-central, comme celui de Virunga, ont été désertés depuis la matinée. Le trafic urbain a été fluide ce lundi à travers la Ville de Goma et ses environs.
Seuls quelques banques commerciales et stations-services ont fonctionné à plein régime.
« La situation sécuritaire est calme, hormis quelques altercations entre les jeunes et les éléments de la Police aux quartiers Manjengo et Ndosho », fait savoir une source qui ajoute que les barricades que plaçaient les jeunes ont été enlevées par les éléments de la police nationale très visibles sur toutes les artères de la Ville.
Le maire de Goma, François Kabeya, qui avait dans un communiqué annoncé le week-end dernier que les manifestants seront contrecarrés par les services de sécurité et de l’ordre faute d’être autorisés, a assuré que la situation est sous contrôle.
Rédaction ECHOCONGO.NET
[everwpvisitcounter]