Mardi 20 septembre 2022 à 23 heures heure de Kinshasa, le Chef de l’Etat de l’État congolais, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est exprimé à la tribune de l’Organisation des Nations Unies (ONU), à l’occasion de sa 77ème session de l’Assemblée Générale ténue à New-York aux Etats-Unis.
Le numéro un de la RDC a abordé plusieurs questions liées aux relations qu’entretient son pays avec les Etats voisins, ainsi qu’avec ceux qui constituent l’ONU.
Félix Tshisekedi s’est plus martelé sur la question sécuritaire de la République Démocratique du Congo accentuée par l’occupation de sa partie Est par le M23, précisément la cité frontalière de Bunagana située dans le Territoire de Rutshuru en province du Nord-Kivu.
Il a indiqué que l’implication du Rwanda et sa responsabilité dans la tragédie que vivent les populations de l’Est ne sont plus discutables, avant d’annoncer que le gouvernement congolais demande la distribution officiellement aux membres de Conseil de Sécurité du dernier rapport des experts de l’ONU sur la situation sécuritaire à l’Est de la RDC, rapport qui citait le Rwanda comme pays agresseur.
Pour le Président Tshisekedi, il est nécessaire de multiplier les pressions sur le Rwanda et le M23 et montrer plus de fermeté à leur égard.
« Il faut lever les obstacles à la restructuration des FARDC et toutes les mesures restrictives de l’acquisition des équipements militaires pour la RDC », a plaidé le successeur de Joseph Kabila devant ses pairs à l’ONU.
En outre, Félix Tshisekedi a prévenu le monde que le Peuple congolais est décidé, cette fois-ci, à mettre définitivement fin à l’insécurité à l’Est de leur pays, quoi qu’il en coûte.
Le même jour, bien avant la tenue de son discours, le 5ème Président congolais avait eu un entretien en tête-à-tête, avec Antonio Gutteres, le Secrétaire Général de l’organisation des Nations Unies.
Au menu de leur rencontre, la situation sécuritaire à l’Est de la RDC en proie à une agression du M23 soutenu par le Rwanda et la place de la MONUSCO dont le mandat et la présence en RDC doivent être réexaminés pour mieux servir l’intérêt des populations locales était soulevée.
Signalons qu’aucune déclaration n’a été faite à la presse à l’issue de cette entrevue de près d’une heure.
Rédaction ECHOCONGO.NET
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