
Le transport en commun devient un casse-tête à Kinshasa, siège des Institutions de la République Démocratique du Congo. A la base, la hausse anarchique des prix de taxis et taxis-bus par les usagers de la route, sans tenir compte de l’Arrêté de l’Hôtel de Ville en vigueur fixant les prix selon les itinéraires.
Dans leurs pratiques qui défient la loi, ces derniers évoquent le prétexte de la rareté de carburant à la pompe, défense qui a poussé le numéro un de la Police Nationale Congolaise pour la Ville de Kinshasa, Sylvano Kasongo, à se prononcer en fixant l’opinion.
Dans une interview, Sylvano Kasongo qui prévient ces usagers de route sur l’application de la loi, a reconnu les difficultés liées à la pénurie de carburant, avant de marteler sur le respect de tarifs fixés par la Ville.
« Nous savons qu’il y a des difficultés liées à la pénurie de carburant, mais il faut respecter le tarif. Pourquoi revenir à la mauvaise pratique de demi-terrain ? Contraindre les gens à débourser jusqu’à 20.000 FC par jour pour arriver à la maison », a dit Sylvano Kasongo.
Et d’ajouter :
« C’est la méchanceté. Si tu [taximan] ne parviens pas à bien travailler, je t’en prie reste à la maison. Ce qu’ils font là, c’est du vol. Quand ils seront arrêtés par la police, ils crieront à la tracasserie », a-t-il martelé.
C’est depuis le lundi dernier que la pénurie de carburant s’est manifestée à travers toutes les stations de la Capitale, occasionnant ainsi la hausse des prix de transport en commun par les chauffeurs des bus et taxis, réalité qui oblige la population kinoise à se soumettre ou à faire les pieds malgré les distances à parcourir.
A en croire le ministre des hydrocarbures, cette situation est justifiée par la baisse de stocks en essence qui seront ravitaillés d’ici le 14 septembre avec l’arrivée d’un bateau.
Rédaction ECHOCONGO.NET