Martin Fayulu : « Il est honteux, surtout inadmissible qu’on refuse à un scientifique du rang du Docteur Denis Mukwege d’animer sa conférence à l’Université de Kisangani »

L’acteur politique Martin Fayulu interpelle le recteur de l’Université de Kisangani (UNIKIS) à donner les véritables raisons de son refus d’autoriser à docteur Denis Mukwege d’animer les conférences scientifiques au sein de cet établissement public.

C’est via son compte Twitter que cet ancien candidat malheureux à la présidentielle de 2018 a émis son opinion ce jeudi 18 août 2022, en déplorant la décision qui a été prise.

« Il est honteux, surtout inadmissible qu’on refuse à un scientifique du rang du Docteur Denis Mukwege, prix Nobel de la paix, d’animer sa conférence à l’Université de Kisangani. J’interpelle le recteur de l’UNIKIS pour qu’il nous donne les vrais raisons de sa décision », a déploré Martin Fayulu, Président National de l’ECiDé, qui avait eu un Tête-à-tête avec Denis Mukwege le 11 août dernier dans sa résidence à Kinshasa.

Dans une correspondance du mardi 16 août dernier, le Professeur Jean-Faustin Bongilo, recteur de l’Université de Kisangani (UNIKIS), avait évoqué l’incapacité de son établissement à accueillir un événement scientifique du genre conférence de Mukwege.

« L’Université de Kisangani n’est pas en mesure d’assurer la sécurité et la protection des infrastructures et des personnes en cas de débordement. Tout comme, elle n’est pas à même de garantir les conditions matérielles et techniques du déroulement des activités. Outre ces conditions sécuritaires, il y a lieu de souligner un déficit criant en logistique et en énergie », indiquait le communiqué de l’Université qui a mentionné aussi le risque « des manifestations violentes des étudiants ».

Cette interdiction poussera la Dynamique des Universitaires Congolais (DUC) à s’organiser autrement, en confirmant dans un communiqué la tenue de deux conférences scientifiques du premier Congolais Prix Nobel de la paix dans la salle de l’Alliance française, en partenariat avec l’ambassade de France en RDC et l’Institut français de Kisangani.

La première conférence de presse, qui est prévue pour ce jeudi 18 août à partir de 14h, portera sur « la prise en charge des fistules traumatiques » ; et la deuxième aura lieu le vendredi 19 août à 9h. Elle va se baser sur « le viol comme arme de guerre ».

Rédaction ECHOCONGO.NET

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