
Dans son communiqué rendu public le mercredi 03 août 2022, la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) a pris acte de la décision du Gouvernement congolais portant « expulsion immédiate » de son porte-parole, Mathias Gillmann.
Avec un profond regret, la Mission onusienne en RDC, qui perd l’un de son personnel déclaré « persona non grata » par le pouvoir de Kinshasa, « s’engage à continuer de travailler aux côtés de la population et des autorités congolaises pour mettre en œuvre le mandat qui lui a été confié par le Conseil de sécurité », indique le communiqué du porte-parole de la MONUSCO.
Dans sa correspondance du mardi 28 juillet dernier adressée à la MONUSCO, le Gouvernement congolais avait reproché au porte-parole de la mission onusienne en RDC d’avoir tenu des déclarations « indélicates et inopportunes » à la base des tensions qui ont causé 36 morts, parmi lesquels 32 civils congolais et 4 casques bleus de la MONUSCO.
Le Gouvernement, via le ministre des affaires étrangères Christophe Lutundula, a estimé que la présence de ce fonctionnaire de l’ONU en RDC n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité indispensable entre les institutions congolaises et la MONUSCO. D’où son expulsion du sol congolais.
Rédaction ECHOCONGO.NET