Dans sa correspondance du jeudi 14 juillet 2022, l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) a demandé au Gouverneur de la Ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, de publier les nouvelles tarifications de transport en commun dans la Capitale Kinshasa.
Pour cette Organisation de la société civile, cette tarification doit tenir compte de l’augmentation des prix du carburant à la pompe.
« L’ACAJ vous recommande de vivement de publier de nouvelles tarifications qui tiennent compte de l’augmentation des prix du carburant à la pompe et enjoindre tous les chauffeurs de taxi, taxi bus et bus de les afficher sur les pare-brise de leurs véhicules », peut-on lire dans le document.
En outre, elle a recommandé à l’Autorité provinciale de faire arrêter le phénomène dit « demi-terrain », tout en plaidant aussi de faire intensifier le contrôle par des Agents de l’Hôtel de Ville et policiers d’une bonne moralité. « Mettre en place, par voie d’arrêté, un Comité de monitoring comprenant notamment des resprésentants de la Société civile », a ajouté l’ACAJ.
A en croire Georges Kapiamba, Président de cette Structure des droits de l’homme, cette plaidoirie intervient suite aux doléances des kinoises et Kinois au sujet de fixation arbitraire des prix de transport de taxis-bus et de l’ampleur qu’a pris le phénomène demi-terrain.
S’agissant du boycott des chauffeurs qui ne respectent pas les prix fixés par l’hôtel de Ville, l’ACAJ énumère quelques exemples :
– DGC-Zando : au lieu de 650FC fixé par l’arrêté, ils font payer entre 1000 et 1500 FC
– UPN-Centre-ville : au lieu de 1000fc, ils font payer entre 1500 FC et 1500 FC
– Kingasani-Centre-ville : au lieu de de 700 FC, ils font payer entre 1000 et 1500 FC
– Victoire-UPN : au lieu de 1000 FC, ils font payer entre 1500 FC et 2000 FC
Rédaction ECHOCONGO.NET
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