Le Service Public Fédéral (SPF) des Affaires étrangères de la Belgique a condamné ce vendredi 27 mai 2022 la reprise des violences dans le Nord-Kivu et les attaques du groupe rebelle M23 contre les Forces Armées Congolaises (FARDC) et contre les Casques Bleus de la Mission de l’ONU en RDC (MONUSCO).
A cet effet, la Belgique appelle dans son communiqué toutes les parties impliquées dans ces conflits armés à un arrêt immédiat des combats et une désescalade urgente.
Elle annonce son appuie aux déclarations de l’ONU, tout en plaidant pour l’utilisation des mécanismes existants de résolution des différends et de vérification conjointe des incidents et soutient le processus (de paix) de Nairobi.
La Belgique condamne toute incitation à la haine visant certaines communautés et rappelle que la protection des civils est impératif dans les conflits armés.
« Une fois encore, ce sont les populations civiles qui sont les premières victimes. La protection des civils est un impératif dans les conflits armés et prendre des civils pour cible est contraire au droit international », a affirmé le Service public fédéral (SPF) Affaires étrangères dans un communiqué relayé par nos confrères de la Libre Afrique.
La diplomatie belge indique également que les combats qui ont repris dans la province du Nord-Kivu constituent une menace pour le Parc National des Virunga (PNV), célèbre pour ses gorilles de montagne. Elle salue à l’occasion la détermination des écogardes et des officiels de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) qui œuvrent à sa protection.
Elle rappelle ainsi son attachement à l’intégrité territoriale de la RDC et y reste impliquée, avec les acteurs régionaux et ses partenaires, en vue de trouver des solutions politiques à l’insécurité dans l’est de la RDC.
La Belgique se montre disponible à appuyer les FARDC et la MONUSCO, y compris par la formation de bataillons de réaction rapide, pour laquelle l’armée belge a déployé le mois dernier un détachement d’une trentaine de militaires à Kindu, le Chef-lieu de la province du Maniema.
Pour rappel, les combats qui ont repris jeudi 25 mai dernier, après des mois de relative accalmie, opposent les FARDC à la rébellion du M23 (Mouvement du 23 mars).
La RDC accuse de nouveau le Rwanda de soutenir ces rebelles, ce que Kigali a encore une fois démenti hier jeudi.
Equipe de rédaction
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