Dans un communiqué rendu public le 22 mai 2022, Bintou Keita, Représentante Spéciale du Secrétaire Général de l’organisation des nations unies (ONU) en République Démocratique du Congo (RDC), a condamné les attaques du Mouvement du 13 mars (M23) contre l’armée congolaise et la base de la Mission d’Observation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO), ayant eu lieu dimanche 22 mai dernier.
« La représentante spéciale du secrétaire général en République Démocratique du Congo, Bintou Keita, condamne avec la plus grande fermeté les attaques du Mouvement du 23 mars (M23) contre les Forces Armées de la RDC et les Casques bleus de la MONUSCO dans la zone de Shangi, Territoire de Rutshuru au Nord-Kivu », peut-on lire dans ce document.
Le même communiqué indique qu’après avoir attaqué les positions des FARDC, les rebelles du M23 ont délibérément ciblé les Casques bleus de la MONUSCO en position dans la zone, qui ont riposté conformément à leur mandat.
Une opération conjointe FARDC-MONUSCO a ensuite été lancée pour libérer la zone des combattants M23, avec comme objectif prioritaire la protection des civils et dans le respect de la politique de diligence sur la violation des droits de l’homme.
Bintou Keita déplore à cet égard les nouveaux déplacements de populations civiles suite à ces affrontements. En même temps, elle annonce qu’une évaluation des conséquences de cette attaque et des besoins humanitaires sont en cours, en coordination avec les agences, fonds et programmes concernés.
La Représentante du Secrétaire Général de l’ONU appelle le M23 à cesser immédiatement toutes les hostilités, conformément aux engagement pris dans le cadre du processus de Nairobi, à déposer les armes sans conditions, et à adhérer au Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation.
Par ailleurs, elle rappelle le soutien du gouvernement à la MONUSCO et au peuple de la République Démocratique du Congo pour restaurer la paix et la stabilité à l’Est du pays et soutenir le désarmement de tous les groupes armés.
Pour rappel, les dernières attaques du M23, qui avaient suscité la réplique des FARDC dans les localités de Rutshuru et au Nord-Kivu, remontent au 27 et 28 mars 2022.
Equipe de rédaction