
Le paiement des enseignants des écoles publiques et conventionnées catholiques, un casse-tête qui ne cesse de mettre à mal la quiétude de la population congolaise.
Après le mot d’ordre d’un mouvement de grève donné par la synergie des Syndicats des Enseignants des Ecoles primaires publiques et conventionnées catholiques, qui revendique le paiement du troisième et quatrième palier des salaires convenus dans l’Accord de Bibwa, plusieurs écoles continuent à fermer leurs portes aux élèves.
C’est le cas du Lycée Bolingani situé dans la Commune de Kintambo, où les instituteurs s’abtiennent à ne pas reprendre les cours jusqu’à ce que le Gouvernement congolais aura respecté ses engagements, a-t-on appris des sources anonymes. Depuis près de trois semaines, les enseignants de ce Lycée observent un mouvement de grève au sein de cet établissement, précisément au niveau du primaire.
Par contre, d’autres écoles conventionnées catholiques, telles que le Collège Boboto, ont déjà repris les cours. Les responsables de cette école du centre-Ville de Kinshasa parlent de la motivation de sauver l’année scolaire qui tend d’ores et déjà vers sa fin.
En septembre 2021, à titre de rappel, le Gouvernement congolais et le Banc syndical avaient relancé les négociations sur l’accord de Bibwa, en vue d’améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants.
Faute d’avoir mis les conclusions de cet accord en œuvre, les enseignants du primaire des écoles publiques s’étaient réunis au sein du Syndicat National des Enseignants des Ecoles Primaires Publiques de la RDC (SYNEEPP), pour décider d’aller en grève dès le lundi 2 mai dernier.
« Ayant constaté, après la paie, que l’enveloppe était restée constante et qu’aucune nouvelle unité ou non payé n’a été servi jusqu’à ce jour, l’assemblée décide de l’arrêt de service dans les établissements primaires publics, à partir de ce lundi 2 mai 2022 », avait indiqué le Président de ce Syndicat.
Equipe de rédaction