
Au cours du lancement officiel de ce mardi 3 mai 2022 du parti politique Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD), les congressistes ont décidé de porter leur choix sur l’ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo, pour la présidentielle de 2023.
Dans son mot de circonstance, Augustin Matata Ponyo dit prendre conscience de la grandeur de cette décision qui visera également de bâtir un grand Congo au cœur de l’Afrique.
Evoquant la question de l’insécurité généralisée dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, l’ancien premier ministre indique qu’une fois porté aux affaires, il va mettre fin à l’insécurité qui endeuille les populations civiles dans l’Est du pays.
En outre, il fustige également la mauvaise gouvernance des dirigeants africains contre leur peuple. En croire le sénateur Matata Ponyo, une fois élu à la majustrature suprême, il va améliorer la gouvernance du pays avec un leadership de qualité.
Par ailleurs, le prochain Candidat président de la République Augustin Matata Ponyo se réfère à Patrice-Emery Lumumba, Laurent-Desiré Kabila, Joseph Kabila et Étienne Tshisekedi pour parler de son rêve.
« J’ai un rêve comme celui de Patrice Lumumba de voir au centre de l’Afrique une puissance économique. J’ai un rêve comme celui de Laurent Kabila de voir un pays totalement en paix et démocratique. J’ai un rêve, comme celui d’Étienne Tshisekedi pour un Etat de droit. J’ai un rêve comme celui de Joseph Kabila pour l’humilité et l’unification du pays. J’ai un rêve comme celui de Mobutu Seseseko pour une armée forte au centre de l’Afrique (…) », insiste-t-il.
Soulignons que la sortie officielle du Leadership et Gouvernance pour le Développement (LGD) intervient en pleine saga judiciaire que Augustin Matata Ponyo est visé notamment pour le dossier Bukanga-Lonzo. Mais il n’a pas manqué de lâcher un mot à ce sujet :
« Vous avez compris que toutes les tracasseries judiciaires dont je suis l’objet pendant près d’une année ne sont pas fondées. Ce sont des poursuites plutôt politiques engagées pour me contraindre d’entrer dans l’union sacrée et limiter mes droits électoraux ».
Equipe de rédaction