Tribune : Joseph Kabila et le secteur minier en République Démocratique du Congo

Chapitre 1

Porté à la tête du pays le 26 janvier 2001, le Président Joseph KABILA a hérité d’une situation minière plus que catastrophique. La GECAMINES, poumon de l’économie congolaise sous la deuxième république était en faillite. Des études réalisées en 2001 parlent d’un investissement de 1,3 milliard des dollars pour relancer son outil de production. Donc sa contribution fiscale était de zéro, quand le président Joseph KABILA prenait la commande du pays.

La MIBA, KILOMOTO et tant d’autres Entreprises opérant dans le secteur des mines avaient presque toutes les mêmes problèmes. Bref, plus rien ne laissait espérer à ce pays qui dispose pourtant des ressources minières impressionnantes d’être compte parmi les géants miniers de la planète.

A cette époque (2001), la RDC était un non-État. Elle n’avait ni territoire, ni population et le pouvoir à peine exercé par Kinshasa n’avait son influence que sur 47% du territoire national. C’était celà la RDC à l’avènement de Joseph KABILA au pouvoir.

Quand il faut considérer la situation laissée par le Président Joseph KABILA en 2019, alors que son état des lieux était alarmant en 2001, cela devrait imposer le respect à ses détracteurs de l’époque, qui dirigent même très mal la RDC aujourd’hui. Ce d’autant plus que les premiers défis pour le Président Joseph KABILA étaient d’abord de récupérer les zones occupées par les rébellions, où l’exploitation ILLÉGALE des minerais se faisaient malheureusement à grande échelle.

Le RCD, le MLC et plusieurs autres rébellions exploitaient illégalement les minerais dans les zones occupées, avec la complicité de certaines multinationales bien identifiées par plusieurs rapports internationaux. Est ce que tous les congolais réalisent- ils les efforts consentis par le Président Joseph KABILA pour reprendre ces zones qui étaient entre les mains des rébellions soutenues par les géants de ce monde ?

Dès 2002, avec l’accompagnement de la communauté internationale, un code minier à été élaboré et promulgué par le Président Joseph KABILA. Il faut noter que cela a précédé l’accord global et inclusif. Une œuvre réalisée un an seulement avec son accession au pouvoir. En d’autre terme, le code minier naît alors que certaines zones minières sont encore occupées. Un véritable casse-tête qu’il faudrait résoudre avec le temps.

Pour faire face à cet épineux problème, un moratoire a été accordé à tous les occupants sans droits ni titres, pour se conformer aux exigences du cadastre minier qui a été créé dans la foulée, mais l’exercice a été nettement compliqué. Très peu ont respecté ce moratoire, les autres préférant le maintien de la rébellion pour davantage piller nos ressources minières. Ceux qui s’inventent des vies pour critiquer sans raison la politique miniere se Joseph KABILA ont – ils encore de la mémoire, ou devons-nous le mettre sous le coup de l’ignorance ?

Le code minier de 2002, adopté et promulgué, avait prévu sa révision seulement après dix années de son application. Une manière de souligner que les congolais étaient tenus au respect par la communauté internationale, avant l’expiration de ce délai. Mais dès 2012, il y a eu changement de narratif …

Dans son discours d’investiture du 20 décembre 2011 pour exercer son second mandat, le Président Joseph KABILA avait annoncé les couleurs de la réforme qu’il envisageait de mener dès 2012, année de la forclusion de ce délai de 10 ans. Mais peut – on dire que cela a été salué par tout le monde ?

Voici quelques faits qui demandent l’attention des congolais :

1. Le M23 lance son mouvement le 23 décembre 2012, soit 93 jours seulement après le discours afférent .

2. L’opposition congolaise de l’époque fait siens les arguments de cette fameuse communauté internationale pour torpiller la réforme du secteur minier annoncé par le président KABILA dans ledit discours. Pourtant, les résultats que cela produit aujourd’hui dans les régions minières sont très éloquents. Peut-on dire que l’actuel pouvoir peut aussi brandir une réforme de la même taille depuis janvier 2019 ?

La RDC est certes un grand pays producteur des minerais, mais jamais son potentiel n’avait permis au pays le droit des grandes ambitions. Et pour cause.

En effet, produisant des matières brutes, sa commercialisation qui se fait dans le marché commun permet à l’acheteur d’imposer son prix au vendeur. Mais une fois transformées en produits finis par l’ancien acheteur qui devient le nouveau vendeur, l’ancien vendeur qui a vendu du brut les rachète avec une forte valeur ajoutée. Pas besoin d’être un financier pour comprendre que la balance commerciale n’était jamais favorable à la RDC. CQFD

C’est alors que pour pallier à cette situation, le président Joseph KABILA avait imaginé, concomitamment au nouveau code minier, ce que l’on appelle la taxe sur les concentrées. Cette taxe permet de réguler le déséquilibre dénoncé précédemment. C’est cela que l’on appelle AVOIR UNE VISION POUR LA GOUVERNANCE D’UN GRAND PAYS COMME LA RDC. Rien de semblable n’a été trouvé chez les tenanciers du pouvoir actuel. Quel gâchis !!!

Faisant chemin sur l’opportunité de la réforme sur le code minier, il est constaté que sa mise en application était empêchée par plusieurs mouvements subversifs. Une vaste machine était mise en place pour déstabiliser le pays et empêcher cette réforme de prospérer. Ainsi, un document qui pouvait – être promulgué dès 2013 a été stoppé de l’extérieur, avec une complicité en interne. C’est à l’ancienne opposition qu’il faut poser les questions ci dessus :

1. Qui a attaqué la prison de MAKALA et libérer NE MUANDA NSEMI avec un lot de plus de 4 000 détenus ?
2. Où sont passées les personnes qui attaquaient les commissariats en pleine journée dans la ville de Kinshasa ?
3. Où sont passées les personnes qui ont attaqué le parquet de Matete aux alentours de 3h du matin ?
4. Où sont passés les enyele qui circulaient à Kinshasa avec des bandeaux rouges sur leurs fronts, allant jusqu’à assassiner l’administratrice du marché central ?
5. Pourquoi le M23 n’a eu comme adhésion que des mouvements et personnes qui étaient dans l’opposition de l’époque ?

Autant de questions et d’autres à compléter pour mieux comprendre les difficultés auxquelles était confronté le président Joseph KABILA

La suite au chapitre 2 :

« Si vous ne croyez pas à mes paroles, croyez au moins à mes oeuvres », Joseph KABILA, paraphrasant Jésus-Christ.

L’archange Papy TAMBA,
Le Papy le plus célèbre de la RDC

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