
Le Président du parti politique Congo en Avant, Médard Kankolongo, a déposé une pleine écrite à charge de madame Dominique Munongo, députée nationale, ce lundi 04 avril 2022 à la cour de Cassation à Kinshasa/Gombe.
Il reproche à la Députée Dominique Munongo d’avoir tenu « des propos outrageant, dans un discours d’incitation à la haïne tribale et la xénophobie », le dimanche 03 avril dernier.
Le plaignant fait référence à la disposition de l’article 16 de la Constitution qui protège la vie humaine et oblige à l’Etat d’assurer sa protection.
« La personne humaine est sacrée. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger. Toute personne a droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’au libre développement de sa personnalité dans le respect de la loi, de l’ordre public, du droit d’autrui et des bonnes mœurs. Nul ne peut être tenu en esclavage ni dans une condition analogue. Nul ne peut être soumis à un traitement cruel, inhumain ou dégradant. Nul ne peut être astreint à un travail forcé ou obligatoire », a illustré Médard Kankolongo.
Selon la plainte déposée au Procureur près la Cour de Cassation, Madame Dominique Munongo « aurait parlé méchamment contre le peuple du Kasaï comme si ce peuple est le seul qui a l’exclusivité de consommation de la viande du chien ». Médard Kankolongo souligne que c’est une honte pour celle qui est sensée porter le mandat national.
Médard Kankolongo rappelle également l’article 30 de la loi fondamentale du pays qui stipule que toute personne qui se trouve sur le territoire national a le droit d’y circuler librement, d’y fixer sa résidence, de le quitter et d’y revenir, dans les conditions fixées par la loi. « Aucun Congolais ne peut être ni expulsé du territoire de la République, ni être contraint à l’exil, ni être forcé à habiter hors de sa résidence habituelle ».
Par ailleurs, Médard Kankolongo s’indigne sur l’appel de cette député nationale sur « la balkanisation du Territoire national en disant qu’il faut couper le Katanga. Pour lui, cet appel ne diffère en rien d’avec celui du pasteur Ngoie Mulunda, actuellement à la prison centrale de Kasapa voir l’article 195 à 197 du code pénal livre II », peut-on lire dans sa plainte.
Suite à ce qui précède, le président national du parti Congo en Avant invite le procureur de la République de faire l’œuvre utile pour obtenir la levée des humanités parlementaires de l’accusée. Car selon lui, « les faits sont d’une gravité sans précédent et la vie des plusieurs est en danger sur le territoire congolais », a-t-il conclu.
Equipe de rédaction ECHOCONGO.NET