
La session de mars s’est ouverte ce mardi 15 mars 2022 au sénat, en présence de plusieurs personnalités notamment le premier ministre, les hauts gradés des forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), de la Police Nationale Congolaise (PNC) et Chefs des différentes Institutions d’appui à la démocratie.
Le Président de la chambre haute du parlement, Modeste Bahati Lukwebo, a, dans son mot d’ouverture, fait savoir aux sénateurs que « l’adoption du Budget ne doit plus être une simple formalité ou un rituel annuel des bonnes intentions, sans impact réel sur le quotidien de nos concitoyens. Ceci devrait être l’expression de leur attente dans leur train de vie. »
Pour Modeste Bahati, le Gouvernement devra absolument privilégier l’amélioration des conditions de vie des congolais.
« C’est pourquoi, j’exhorte le Gouvernement à se pencher sur les mesures fiscales déjà définies, afin d’atteindre ces objectifs, ceci pour lui permettre de réaliser l’initiative par une bonne exécution du Budget 2022, pour éviter le paradoxe entre les mauvaises conditions de vie de la population et l’abondance des ressources dont regorge le pays. La lutte du Gouvernement devra absolument privilégier l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens, cela dans la perspective de la création des richesses plutôt que dans la gestion de la pauvreté », a expliqué le speaker du sénat.
A l’équipe de Sama Lukonde, il leur demande de continuer à mobiliser les recettes et d’en faire bon usage.
« Je demande au Gouvernement de fournir des efforts pour la mobilisation optimale des recettes, à travers les Régies financières et tous les Services d’assiettes. L’orthodoxie financière doit être de stricte application en ce qui concerne les dépenses à engager. Toutes les mesures d’accroissement des recettes, notamment la lutte contre l’incivisme fiscal, le coulage des recettes, la corruption, la fraude fiscale et douanière, nécessitent une application stricte de la loi pour capitaliser la mobilisation des recettes aux fins d’une meilleure exécution du Budget 2022 ».
Modeste Bahati conclu par saluer le travail qu’abat l’IGF :
« Je réitère mon encouragement à la lutte déjà entamée par l’Inspection Générale des Finances dans le cadre du contrôle de gestion des Finances publiques, contre la mégestion et la corruption. Est-il besoin de souligner que cette lutte a permis l’accroissement du taux de réalisation de collecte des recettes en 2021 », a-t-il dit.
Dieudonné SHAMBA