Kasaï-Oriental : Le plan d’urgence de la relance de la MIBA évalué à 150 millions de dollars

Le 06 mars 2022, une délégation du Comité de Pilotage et Réforme des Entreprises Publiques (COPIREP), a séjourné à Mbuji-Mayi, question de mettre en place une nouvelle base pour la relance effective de la Minière de Bakwanga (MIBA) dans la province du Kasaï-Oriental.

Avec à sa tête son secrétaire exécutif Alain Nkusu, cette délégation a, ensemble avec les dirigeants de la Minière de Bakwanga, élaboré un plan de relance structurel demandé par le gouvernement de la République Démocratique du Congo.

Ce plan d’urgence de la relance de la MIBA élaboré par ce comité mixte COPIREP-MIBA est évalué à près de 150 millions de dollars américains, a pour objectif de remettre sur pieds la MIBA, renseigne Alain Nkusu.

« Il faudrait être optimiste. Aujourd’hui, il y a une petite production, il faut que d’autres mains viennent se joindre à cette société qui a fait non seulement la fierté du Kasaï-Oriental, mais aussi de la République Démocratique du Congo », a déclaré le secrétaire exécutif de COPIREP devant la presse.

De son côté, le Directeur Général intérimaire de cette géante entreprise minière du Kasaï-Oriental, estime que ce travail mixte entre le COPIREP-MIBA a été fait dans la transparence et que les informations nécessaires ont été fournis par des personnes qui maîtrisent cette société.

« La relance de la MIBA passe par ce genre de travail. Un travail qui était attendu par le gouvernement. Nous la MIBA, avons voulu sauter sur l’occasion et que le travail devrait vite se faire pour qu’au niveau supérieur de la nation qu’on le reçoive. Nous pensons qu’ici on a fait le travail dans la transparence car toutes les informations ont été prises ici ; parce que nous estimons qu’il est incompréhensible que les gens qui ne sont pas de la MIBA puissent venir avec des plans d’urgence sur la société qu’ils ne maitrisent pas », a affirmé Paulin Lukusa.

Selon la même source, le plan d’urgence contient les objectifs spécifiques à atteindre à moyen et à court termes, tels que la réduction des charges d’exploitation ; l’accroissement du chiffre d’affaires ; ainsi que la restructuration de la MIBA sous le nouveau modèle économique.

Pour rappel, c’est depuis novembre 1998 que cette société minière de Bakwanga fait face à plusieurs difficultés. Sa relance apportera un plus à l’économie de la République Démocratique du Congo grâce à ses apports à l’industrie du diamant.

 

Dieudonné SHAMBA

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